IN A NUTSHELL - 3 manières d'arrêter de se sentir bloqué, de reprendre sa vie en main, de se libérer du bruit ambiant

IN A NUTSHELL - Billets de sagesse tirés de podcasts et de livres inspirants.

3 manières d'arrêter de se sentir bloqué, de reprendre sa vie en main, de se libérer du bruit ambiant - On purpose podcast by Jay Shetty

Le podcast commence avec une étude de la trajectoire de Jay Shetty afin de comprendre ses étapes d’évolution depuis son adolescence jusqu’à aujourd’hui. Celui qui vit à présent à LA, entraine ses anciens fellow à la conscience chez Accenture, dont le podcast est vu des milliards de fois a eut plusieurs vies et surtout des étapes de transformations précises.

Il explique que de ses 14 à 16-18 ans à Londres, il testait l’idée d’être un bad boy avec des bons résultats à l’école. Il avait des relations diverses, essayait des drogues, expérimentait des contextes violents et lors du décès de deux amis liés à ce rythme de vie peu sain ainsi que la rencontre avec un monk bouddhiste, il décide que ça vie prendra un tournant. Il se rend compte que s’il ne se décharge pas du regard des autres (de la société, de ses parents notamment) ou des chemins classiques de la vie bien rangée / choatique, il ne se sentira pas pleinement satisfait.

Il conseille de se poser cette question: si je m’imagine dans 15-20 ans sur le chemin que j’ai entamé au niveau pro/perso, est-ce là que veux aller? Et si la question est: non, alors il faut trouver un autre chemin.

Dans son cas, ce que la société - son université - ses parents proposaient ne convenait pas et il cherchait cette alternative et ce nouveau chemin. Il décide de suivre cette voie de monk et part en Inde, se lève tous les jours à 2h du matin pour apprendre les Vedas, ces anciens textes sacrés et il découvre tout un monde inconnu qui le stimule. Il pousse aussi ses limites physiques en décidant de faire les x heures de méditation, en jouant le jeu, puisque pour tester l’expérience totalement, il faut s’en tenir à la rigueur de la démarche. Pas de secrets.

Mais du coup, en étant insatisfait du chemin actuel, comment pouvons-nous choisir autre chose?

Step 1: S’ouvrir à de nouveaux modèles à suivre et nouvelles expériences. Puisque nous avons tendance à vouloir convenir aux box que nous voyons, autant découvrir celles qui nous inspirent et aller expérimenter autre chose. Jay explique que nous ne fonctionnons pas selon ce que nous pensons de nous, ni ce que l’autre (la société, les parents, etc.) pense de nous mais bien ce que nous pensons de ce que l’autre pense de nous. En somme, une méga projection qui ne nous mène pas à la paix.

Step 2: Prendre la nouvelle expérience au sérieux. Observer les personnes qui ont un lifestyle qui vous inspirent, observer le processus par le résultat. On dit que si on veut devenir millionnaire, l’idée est de s’en entourer ou d’observer la vie de ses personnes pour voir si c’est bien de cette vie que nous avons envie.

Step 3: Après le test, décider si c’est le chemin ou non. Après avoir regardé la réalité.

Dans sa propre expérience, il note que la vie de monk est davantage une éducation du mental pour vivre dans la vraie vie avec plus de contrôle. Il s’agit plus d’une série de principes à appliquer concrètement plutôt que d’un style de vie en soi. L’idée centrale tirée du texte Bhagavad-Gita est que le détachement signifie rien ne nous possède, mais pas d’une manière distante ou froide; simplement que le désir d’avoir ou la peur de perdre ne nous consume pas.

Selon lui, la vie de monk est magnifique de par les pratiques matinales qui offrent une clarté de pensée phénoménale. Cette clarté d’esprit nous permet de surmonter l’égo, l’envie, la jalousie, les mauvais côtés de l’esprit de compétition. Le temps et le process de la vie de permet cette purification de toutes ces dimensions humaines qui amènent la souffrance.

Une vie idéale selon lui (pour un être humain mais aussi pour une entreprise, institution, etc.) est d’avoir les trois éléments suivants:

  • Une tête: clarté de la vision, what you want. Savoir ce que l’on veut et prendre des décisions pour aller vers ça.

  • Un coeur: être capable de comprendre ce que l’intuition du coeur souhaite et de venir puiser dans cette compréhension au delà de la vision mentale. Il dit que l’on arrive toujours là où on veut dans la vie, parfois pas par là où on l’imaginait.

  • Une main: être au service. Aider, soutenir. Il dit que “la passion est pour vous, la mission est pour les autres”. La passion nous rend heureux mais lorsque notre passion nous permet d’aider les autres, c’est une mission.

Jay aime mettre en parallèle les sagesses ancestrales et leur pendant dans la médecine scientifique occidentale. On retrouve par exemple beaucoup d’études sur les bienfaits de la gratitude sur notre chimie interne et dans les textes anciens, les pratiques nous invitent à honorer chaque élément de la vie.

Sur le système de pensée, qui est un bon exemple du lien entre modélisation scientifique et sagesse ancestrale, il conseille l’ouvrage “Think Fast and Slow” de Daniel Kahneman qui décrit la différence entre le mental et l’intelligence. Le système 1 est la réponse initiale à quelque chose, la réponse par défaut à un évènement. Ex. courir si on vous menace dans la rue - réponse plutôt positive - ou se défendre si notre égo est touché - réponse plutôt négative. Système 2 est plutôt l’intelligence, la réponse basée sur plus de discernement, de vision long-terme. Le système 1 est un peu comme un enfant qui réagit directement, le système 2 comme un parent qui agit avec plus de sagesse. Apprendre à entendre ces différentes voix nous permet de prendre de meilleures décisions dans le futur.

Le gros challenge est que le bruit autour de nous est incessant. Les attentes des autres, de la société etc. rend la tâche de dissocier la voix des systèmes ci-dessus difficile. Jay a été rechercher des études prouvant que 30-40% des personnes mentent sur leur CV et a rencontré certaines personnes qui expliquaient leur attitude par le fait qu’ils n’avaient pas confiance dans ce qu’ils pouvaient amener, offrir. Nous sommes parfois non confiants dans ce que nous pouvons partager, et souvent un manque de connaissance de ce dans quoi nous sommes bons. Le bruit ambiant finit par devenir ce que nous pensons et ce que nous disons et nous ne nous rendons pas compte.

Pour changer le bruit que nous ne désirons plus dans notre vie, nous pouvons:

  • Changer / faire évoluer notre cercle proche. La plupart des pensées émanent de l’environnement dans lequel nous sommes et des personnes que nous fréquentons au quotidien.

  • Nous demander quel conseil nous donnerions à notre soi plus jeune.

Jay répond ensuite à trois questions qui lui sont souvent posées:

  1. Comment a-t’il trouvé sa passion?

Selon le modèle du Dharma (eternal duty dans la tradition Védique) similaire à celui de l’Ikigai qui identifie la passion au centre de quatre questions:

  • en quoi suis-je bon?

  • qu’est-ce j’aime?

  • de quoi le monde a-t’il besoin?

  • comment suis-je payé pour ça?

Il y a deux chemins: 1/ savoir ce que je fais bien, m’améliorer et le transformer en service pour les autres 2/ commencer à servir les autres et voir ce dans quoi je suis bon

2. Comment garder sa relation

Avant de foncer dans une relation, se demander ce dont on a besoin et qui nous sommes.

3. Quels sont ses livres préférés ?

*il note que tous les livres peuvent être transformateurs mais que ceux à l’ont particulièrement été pour lui

Why by Simon Sinek + l’appliquer dans sa vie

Bhagavad gita

Exponential Organizations by Salim Ismael

Pour terminer, Jay expliquer ses 3 “E”, qui sont fondamentaux pour rester centrés.

  1. Elément d’importance ex. activité de choix qui nous nourrit

  2. Environnement

  3. Energie

Jay rappelle qu’il a cette ambition de partager du divertissement intelligent, qui nous permettent de grandir, être plus heureux et au service.

Lien vers le podcast en anglais: https://open.spotify.com/episode/7nD5gdAoCh4BNVx8KLM4SL?si=r0oWrIaCS2mxGhY4EW2I0g&utm_source=facebook&utm_medium=fb_messenger

IN A NUTSHELL - 3 techniques pour penser efficacement

IN A NUTSHELL - Billets de sagesse tirés de podcasts et de livres inspirants.

3 techniques pour penser efficacement plutôt que trop réfléchir et comment en retirer des actions concrètes - On purpose podcast by Jay Shetty

Au même titre que nous faisons attention à qui entre dans notre maison, il est important de sélectionner ce qui entre dans notre cerveau.

Une étude indique qu’une personne moyenne intègre environ 74 GB d’informations par jour. Cela équivaut à regarder 16 films, c’est énorme! Et quand on regarde l’évolution de la quantité de données que nous devons emmagasiner chaque jour et la quantité de travail que notre cerveau accumule, il est facile de comprendre pourquoi bon nombre d’entre nous luttent au quotidien. Cette impression de ne pas être assez, rapides, smart est à écarter pour revenir avec bienveillance à cette réalité de sur-consommation d’information, qui est intense pour un cerveau humain.

Dans ce contexte, nous avons tendance à sur-penser énormément. Nous sommes exposés à davantage mais aussi de moindre qualité et nos pensées sont alors basées sur des conclusions plus hâtives, avec moins de sources fiables, avec plus de confusion. Et s’entendre dire de ne pas sur-penser n’est pas vraiment utile.

Voici les différences entre le fait de réfléchir et le fait de sur-penser:

  • Le facteur temps: au plus une tâche est conséquente, au plus de temps cela prendra.

    Le conseil est d’anticiper le temps que les choses prennent pour ne pas se perdre dans un espace-temps flou et devenant porte ouverte vers les pensées stériles.

  • Le facteur d’activation concrète: sur-penser ne nous mènent pas vers une action souhaitable tandis que la pensée à elle seule nous permet de construire, d’activer, d’avancer. C’est pour cela que les ragots, les discours négatifs, les critiques non constructives ne sont pas à nourrir si l’on veut utiliser son cerveau de manière optimale et cohérente.

    Le conseil est de se demander quelle action concrète peut être mise en place en fonction de chaque pensée.

  • Le facteur du processus de pensée / la structure: approcher la pensée et l’action qui la suit comme un même chemin à pratiquer régulièrement pour le rendre automatique.

    Le conseil est d’observer la façon dont la pensée mène aux décisions qui dessinent nos vies et de le moduler pour devenir vraiment créateurs. Par ex: si xxx, alors xxx.

Mais comment shifter/passer à un mode de pensée qui crée les actions désirées?

  1. Savoir qu’on ne se sentira jamais totalement prêts à prendre une nouvelle action. Toute nouvelle entreprise est toujours un peu mystérieuse, incertaine. Tester nous permet d’expérimenter et de rediriger si besoin. Ne rien faire nous distrait, nous ralenti, nous fait trop réfléchir. Ne pas attendre d’être prêt (ce qui n’arrive jamais) est la clé. Rien n’est jamais complètement terminé, tout est toujours cyclique: exemple de l’arbre qui ne cesse jamais d’évoluer.

  2. S’attendre à faire des erreurs est crucial pour avancer; tenter de tout contrôler pour ne pas en faire nous ralenti absolument. Faire des erreurs et apprendre de celles-ci nous fait grandir, faire des erreurs et ne rien en apprendre n’est pas utile.

  3. Créer des petites étapes vers la réalisation des grands projets. Chaque palier nous permet d’emmagasiner tout ce dont nous avons besoin pour atteindre les réalisations désirées. En structurant les choses comme cela, nous ne passons pas notre temps à sur-penser et à rester statiques.

  4. Etre entourés de personnes qui vont de l’avant, qui veulent avoir de l’impact. Le cercle est fondamental et détermine l’énergie d’évolution qui vous accompagne pour réaliser ce dont vous rêvez.

Lien vers le podcast en anglais: https://open.spotify.com/episode/052JXWDOUos1L8O2cSAz8y?si=lkl6HeGsR_qHJZvN-39iJw